• par bonds et par mots

                                

                                                  PAR  BONDS . . .            ET PAR MOTS

     

            par bonds et par mots

                                               

    Par bonds (presque) de pays en pays, villes en villes
    et par mots pour commenter les photos et traduire
    nos sensations

     

    Cette rubrique est imagée  au gré de nos voyages en France
    ou à l'étranger, voir à l'occasion de simples sorties dans
    la journée, et même pour marquer des petits évènements.

     

    Pourquoi des voyages  des photos et des mots  ?

    Pour répondre au besoin de bouger, éprouver des émotions,
    satisfaire notre envie de connaître et avoir le plaisir de partager.                            
                       
                                                                             

     

     

     Lisbonne                                                                    

    La ville aux 7 collines, occupée tout à tour par les Romains, les Visigoths et les Maures.

    Une ville au doux climat, qui s'étale au bord du Tage. On y voit passer les antiques petits tramways seuls capables de se faufiler dans les rues étroites de la vieille ville.

    Les "azulejos", carreaux de faïence vernissés sont partout, dans les églises, les palais, sur les façades des immeubles.

    Et puis, bien sûr, les fameux "tascas", petites tavernes rustiques, bon marché, à la cuisine familiale.

                                                                                                                                  

     

     

                       LE LAC   TITICACA               

    par bonds et par mots

     

    Le lac Titicaca est situé dans la cordillère des Andes à 3 800 mètres d'altitude.

    Il est partagé entre le Pérou et la Bolivie.

     

     

    Le peuple QUECHUA vit au nord, au Pérou et le peuple AYMARA est implanté au sud, côté bolivien. 

                                                                                                   

     

                                 

                  L' Î L E    A M A N T A N I

     

    par bonds et par mots      

    AMANTANI petite île au charme préservé, perdue dans l'immense Titicaca

    Comptez une heure de bateau, au plus près,  et 4 heures depuis la grande ville

     Les 3 000 habitants vivent de l'agriculture et aussi, depuis quelques années un peu du tourisme

    Ils forment une communauté qui parle la langue quechua et habitent des maisons en briques de terre, cuites au soleil 

    Une île sans bruit, sans nuisance
    Juste le vent et les oiseaux         

                                                      LIRE L'ARTICLE

                                      

                    L E S     Î L E S    U R O S

     

    par bonds et par mots

     

    Depuis plusieurs siècles, les communautés UROS vivent sur des îles flottantes, sur le lac Titicaca. 

                                                          LIRE L'ARTICLE

     

     

     

     

     

     

     

  •  

     

     

    les îles Uros

     Aujourd’hui nous partons en bateau pour les îles UROS

     

     

     Les îles UROS sont des îles flottantes construites avec une espèce de roseau, le « totora ».

    A l’origine, le terme UROS désignait un peuple qui vivait près du lac Titicaca. Quand les incas ont envahi leurs territoires, au XIVèmè siècle, ils se sont réfugiés sur des îles qu’ils ont construites en roseaux.

    Puis les UROS se sont intégrés et fondus dans le peuple AYMARA qui occupait la région depuis 2 000 ans.

    Ce sont ces Aymaras qui vivent actuellement sur ces îles flottantes qui portent toujours le nom d’UROS.

                                          

     

    les îles Uros

     

     

     

    les îles Uros

                                                                                      

     Il y a plusieurs groupes d’îles flottantes sur le lac. Les plus visitées se trouvent près de la grande ville de PUNO. Le développement incontrôlé du tourisme a dénaturé ces communautés qui vivent maintenant en ville et ne viennent sur les îles que la journée, le temps d’accueillir les touristes et vendre des « souvenirs »

     De Capachica, notre lieu d’hébergement, nous allons visiter les îles « Titino ». Un des groupes d’îles encore habitées en permanence, que les Aymaras occupent depuis des siècles.

     

    les îles Uros

     

        

         Après 30 minutes en bateau, nous arrivons aux

         Îles Uros. Elles sont situées dans une zone d’eau

         peu profonde, couverte de roseaux (totoras).

     

     

     

     

    5 îles distantes d’une centaine de mètres forment la communauté.

     

     

    les îles Uros

     

    Sur l’île Titino une dizaine d’habitants nous attendent et nous font signe. Nous abordons et le contact avec le « sol » est assez déroutant. Il nous semble marcher sur une immense éponge. C’est mou, c’est flasque mais on ne s’enfonce heureusement pas.

    Adolfo nous reçoit. C’est le président élu de la communauté. Il est désigné pour un an. Cette fonction est attribuée à chacun, homme et femme, à tour de rôle.

     

       

    les îles Uros

         
      

    les îles Uros

        Adolfo a opté pour la tenue « de ville »,
       tenue sport : pantalon de survêtement
        et chandail.

                                                                                            

         
     

    les îles Uros

    Autour de lui, 4 femmes et des enfants,
    un tout jeune garçon bien emmitouflé
    et une fillette d’une dizaine d’année

     

    .

     

    .

     

    les îles Uros

    Les femmes portent le costume traditionnel,
    très coloré

    En fin de matinée, elles nous proposeront des articles pour touristes : cotonnades et objets en roseaux.

    L’accueil des touristes a lieu 1 jour par semaine, dans chacune des îles, à tour de rôle.

    Adolfo nous donnera toutes les explications en même temps qu’il utilisera les matériaux de construction.

     

    L’île mesure moins de 100 m² et 5 familles y vivent, soit 22 personnes.

    Déjà ces chiffres nous impressionnent. 22 personnes sur 100m², 24 heures sur 24 sans la possibilité de        marcher « normalement », encore moins de courir.

     

    les îles Uros

       Adolfo nous explique comment ils construisent une île.

       D’abord une bonne base faite de racines de totora
       d’un mètre d’épaisseur.
       Les roseaux sont d'abord coupés à 30 cm puis les racines 
       sont découpées, aujourd’hui avec la grande scie
       de bucheron qui a remplacé l’antique pieu.

     

                                                                                                                                             

     Une fois coupés, les blocs de racines remontent naturellement à la surface. Ils sont alors fixés ensemble avec des cordes achetées en ville, plus résistantes que les anciennes lanières de roseaux tressés. Cette plateforme est maintenue en place à l’aide de longs pieux d’eucalyptus plantés dans le lac. Ceci pour éviter la dérive. A cet endroit l’eau du lac ne dépasse pas 1,50 mètre.

     

     

     

    les îles Uros

     

    les îles Uros

     

     

         Puis le sol est recouvert de 80 cm de totoras,

         par couches entrecroisées.

     Enfin le sol est tassé avec les pieds. A l'endroit où seront posées les habitations, le sol est recouvert de roseaux plus fins.

    Il faut ajouter régulièrement des roseaux en surface car la partie dans l’eau pourrit et l'île s'affaisse.

     

    les îles Uros

     

    les îles Uros

     

    Les maisons (les huttes) sont également construites
    en totora. Elles sont rectangulaires avec
    un double toit en pente. Elles font à peine 10 m².
    Autrefois, le sol était recouvert de roseaux fins,
    pour un relatif confort. Cette « couche » qui pourrissait
    vite devait être remplacée après 1 ou 2 ans.
    Les îliens soulevaient alors la hutte, la posaient plus loin
    le temps de reconstituer la couche de roseaux fins,
    puis la redéposaient à sa place.

     

     

    Il faut un an pour construire une île.

     En assurant ces soins constants, elle dure 30 à 40 ans. Il se peut aussi, quand la famille s’agrandit qu’il faille en construire une nouvelle.

     

     

    les îles Uros        les îles Uros

    La maison où nous sommes entrés possédait un plancher qui assurait une durée de vie bien plus longue. L’intérieur est très encombré : deux lits faits de couvertures posées à même le sol, un pour les parents, un pour les enfants. Les vêtements sont accrochés aux murs ou déposés sur le sol. Quelques ustensiles de cuisine sont entassés dans un coin. Il n’y a pas de fenêtre, juste une porte en bois, mal jointe, et à près de 4000 mètres, la température est basse. Il y fait froid, très froid en hiver. Ces maisons durent 10 à 15 ans.

     

                                                                                                        les îles Uros  

     La cuisine se fait à l’extérieur. Des roseaux secs sont brûlés dans un petit four en argile posé sur une large pierre.

    Aujourd’hui, des bouteilles de gaz facilitent la cuisson. L’eau du lac est bouillie avant consommation.

     

     A d’autres endroits, que nous avons visités, l’eau est potable et notre guide a bu devant nous un grand verre d’eau puisée dans le lac. 

     

     

    les îles Uros

     

    Il y a également, sur l’île, des panneaux solaires qui diffusent le soir une faible lueur.

     

     

     

    les îles Uros

    La nourriture est locale : des poissons, des oiseaux, des œufs. Chaque jour les hommes vont à la pêche ou à la chasse. Ils pêchent au filet et attrapent des petits poissons qu’ils appellent « karaki ». Il y a aussi des truites, réputées, et des perches qui peuvent atteindre 70 cm.

     

     

     

                          les îles Uros  

                             40 espèces d’oiseaux peuplent le lac.

     

    Pour les chasser Adolfo utilise un antique fusil à chien à un coup.

     

    Le surplus de la chasse et de la pêche est vendu à la ville pour acheter

    des légumes et des objets manufacturés.

     

     

     

    les îles Uros

    Adolfo nous emmène dans la grande barque en roseau, avec une proue élevée qui fait penser à un drakkar et dont le sommet représente une tête de puma, animal symbolique de la culture Aymara.

    Selon la légende, après le grand déluge, les pumas qui avaient exterminé tous les humains furent changés en pierre.

    Le nom Titicaca signifie en langue Aymara : roc du puma.

            

     

    Ces grandes barques ne servent plus maintenant qu’à promener les touristes. Quelques îliens possèdent une barque à moteur.

     

     

    les îles Uros

     

    La petite fille nous accompagne. Les distractions sont rares pour les enfants. Ils jouent à la balle mais ne connaissent pas les « rollers »

    Chaque matin ils se rendent, certains seuls en barque, à l’école construite sur une île proche.

     

    vidéo youtube : les enfants des îles Uros à l’école

    https://www.youtube.com/watch?v=Rh9KWb1ZQFk

     

    Adolfo relève des filets où quelques petits poissons sont pris. 

     

    les îles Uros

    Il nous montre comment couper les roseaux avec un outil rudimentaire, fait d’une lame de couteau fixée perpendiculairement à l’extrémité d’un bâton. C’est un outil simple mais efficace.

     

    les îles Uros

    En tirant à la main sur le roseau, on dégage la partie blanchâtre reliée aux racines. Cette partie comestible s’épluche comme une banane. C’est tendre et sans saveur.

     

     

    Nous passerons plusieurs heures sur cette île, et aux alentours.

    C’était il y a quelques mois et aujourd’hui encore, nous avons du mal à imaginer ces personnes prisonnières volontaires d’un horizon immuable sur une terre artificielle, une pièce de roseaux fragiles.

    Même les changements spectaculaires des modes de vie qui se sont accélérés partout dans le monde depuis cent ans ont épargné ces communautés Aymaras. Ils ont fait quelques concessions à la modernité sans renoncer à leurs traditions.

    Il semble que le temps se soit arrêté à la surface du lac Titicaca.

    Depuis 5 siècles.

     

     

     les îles Uros 

    RETOUR A LA RUBRIQUE

                                                                                                                                  

                                         les îles Uros                                              
                                     RETOUR A L'ACCUEIL

     

     

     

     


    1 commentaire
  •  

     le lac Titicaca

     

     

      

    Nous partons vers 9 heures dans un petit bateau qui fait la navette entre la presqu'île de Capachica et l'île Amantani.

       Les autres passagers, une dizaine, sont des Péruviens. Il y a parmi eux un policier en tenue, homme grand et corpulent d'une cinquantaine d'années, avec blouson et brodequins. Impressionnant. Micky lui demande s'il veut voir nos passeports. Il commence à répondre sérieusement puis avec un grand sourire nous dit qu'il n'est pas là pour contrôler les identités, mais qu'il va sur l'île pour des questions administratives. Nous rions tous. Une famille avec 3 enfants s'est installée sur le toit du bateau. Le soleil chauffe déjà. Pendant la traversée d'une heure, nous avons l'occasion de discuter avec quelques personnes.

     

     

    le lac Titicaca

     L'une d'elle, Guillermo nous raconte qu'il est né sur cette île puis qu'il est parti sur le continent pour travailler. Il a 72 ans et depuis une vingtaine d'années il est revenu sur "son île" et il s'y sent très bien. Nous comprendrons pourquoi au cours de la journée.

     

     

    le lac Titicaca

                      Nous approchons de l'île modelée par les cultures en terrasses.

     

     

    le lac Titicaca

    En arrivant sur le port un guide devait nous attendre. Mais personne.

     

     

     

    le lac Titicaca

     " Ami voisin visiteur pour la santé de tous ne jetez pas de déchets dans le lac Titicaca"

     

     Nous ne savons rien de cette personne sauf qu'elle a une fille qui s'appelle ERICA. Nous ne pouvons pas rappeler nos hôtes à Capachica, le téléphone ne "passe pas". Après avoir erré quelques minutes près de l'embarcadère nous demandons à une femme qui tient une petite boutique. Elle croit savoir où habite cette famille d'accueil et une autre femme nous accompagne sur le sentier vers leur maison.

     

     

    le lac Titicaca

      Il n'y a pas de route sur l'île, pas de voiture. Les chemins sont très bien aménagés, en pierres plates alors que jusqu'ici nous n'avons connu que des chemins de terre, parfois défoncés par les intempéries. Enfin nous arrivons à la maison de notre guide. Il est dans son jardin avec son épouse et sa mère âgée, occupés à planter des pommes de terre. La mère, corpulente comme le sont beaucoup de Péruviennes, est assise par terre sur le bord du jardin. Elle sépare la terre des touffes d'herbe arrachées. Ils sont tous pieds nus. En nous voyant, ils remontent à la maison et nous faisons les présentations.

     

                                  

    le lac Titicaca

       Lui s'appelle RUBEN et sa femme FANNY. (Nous c'est Jacky et Micky). 

     

    le lac Titicaca

               

     

     

     

     

     

     

             Après s'être changé, RUBEN  nous propose, comme convenu, une  

             ballade dans son île. Il emporte une flûte.

     

     

         L'île compte environ 3 000 habitants. 

          Nous empruntons une allée dallée, entre les habitations. 

     

     

     

     

     

     le lac Titicaca

                                               Toutes les maisons sont construites avec de grosses briques de terre séchées au soleil.

     

     

     

     

     

     

    le lac Titicaca

     

         Tout est très propre. Les maisons ne

          sont pas alignées mais construites  

          comme au hasard, avec un jardin

           attenant. Il n'y a pas de clôture et  

           toutes sont différentes de forme

            mais il n'y a pas de grande

            différence de taille.

     

     

     

     

     

     

     

     

     le lac Titicaca

     Le tout est harmonieux, agréable à regarder.

     

     

     le lac Titicaca

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                     

     

     

     

                  C'est le printemps, l'époque des semailles et plantations. Les agriculteurs s'activent avec leurs outils rudimentaires.

     

                                                                             

     

     

     le lac Titicaca

      

          Pour travailler la terre et semer, ils se servent de la  CHAQUITACLLA, un outil  déjà utilisé au temps des Incas.

     

               

     

    l'île Amantani

     

    l'île Amantani

    l'île Amantani

     
     

     

     

                             

     

      

     Elle est faite d'un manche en bois, taillé à la main et à l'extrémité, une "langue" de métal. Une autre pièce de bois située dans le bas du manche,  perpendiculairement, sert à pousser l'outil avec le pied. Cette pièce est parfois entourée de paille lorsque l'agriculteur travaille les pieds  nus. Les trois pièces sont maintenues par des lanières. 

     

    Au temps des Incas, cet outil ne comportait pas de langue de métal. Le manche était terminé par une pointe que l'agriculteur enfonçait dans la terre, pour la retourner. 

     

    CHAQUITACLLA  signifie en langue quechua : Chaqui: le pied et Taclla : le bâton.

     

     

     

     

     Tout le travail se fait à la main et toute la famille participe. Les hommes préparent la terre, creusent les sillons et la femme plante des pommes de terre. Tous les habitants que nous croisons répondent à notre "bonjour" et tous connaissent Ruben.

      

    l'île Amantani

                                        

     

                         le lac Titicaca

     

                        Tout en marchant il souffle dans sa flûte

    Le tourisme n'est pas encore très développé et quelques familles, sélectionnées, sont chargées d'accueillir les touristes, soit à la journée et pour certains, en pension complète. Les familles accueillent les touristes à tour de rôle.

     

     

     

     

     le lac Titicaca

     

     

    Nous apprendrons que l'île, de 9 km², forme en fait un grand village, que tout le monde se connait. Le gouvernement péruvien a beaucoup investi dans cette île et chacun possède l'eau courante et l'électricité fournie par des panneaux solaires installés au sommet d'une colline. Nous passerons à côté tout à l'heure.
    Les postes de télévision sont rares. Ruben n'en possède pas. Il a la radio.

     Après avoir dépassé les maisons, nous empruntons un  chemin de terre qui monte et  traverse les parcelles cultivées en terrasses.

     

     le lac Titicaca

     

     

    Ce sont des parcelles de 100 à 200 m². Le sol est très caillouteux et les pierres enlevées des champs sont placées tout autour et forment des murets peu élevés. C'est à l'appréciation et selon le tempérament de chacun. Certains murets ont 1 mètre de haut, d'autres 20 cm et certaines parcelles n'ont pas muret. Les pierres sont déposées en tas dans un coin. Tout en marchant et entre les explications, Ruben joue de la flûte.

     

    l'île Amantani

     Il nous raconte qu'au fil des générations, les parcelles diminuent de surface. À la mort du père, le terrain est partagé entre les enfants à parts égales, entre les garçons et les filles.

          

    le lac Titicaca

                           

     

              Une plante qui pousse le long des murets, la "muña" ou "munia" est très

             utilisée.

     

     

     

    le lac Titicaca

     

     

     

     

     

     

     

    Elle nous sert, entre autres à reprendre du souffle. À près de 4 000 mètres, l'air est rare et au moindre effort nous sommes essoufflés. Cette herbe, écrasée entre les mains puis inhalée supprime (pour un temps) les effets de l'altitude. Nous l'avons testée. C'est vrai. C'est impressionnant.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'île est divisée en deux parties administratives comportant chacune un pic : le PACHATATA, la terre du père et le PACHAMAMA la terre mère. Chacune de ces parties est ensuite divisée en districts, dirigés chacun  par un administrateur.

     

    le lac Titicaca

     

     

    Le district où vit Ruben est "Lampayuni"

     

    Dans chaque district l'organisation des cultures est exemplaire. La surface du district est divisée en quatre parties. Par exemple, la 1ère partie cultivera des pommes de terre, la deuxième du blé, la troisième des haricots et la quatrième, non cultivée servira de pâturage aux vaches et aux moutons. L'année suivante, il y aura une rotation des cultures et ceux qui avaient cultivé des pommes de terre, cultiveront des haricots, etc. Le sol est fertilisé  par du guano séché. Par cette organisation, la terre reste fertile. Toute la production est consommée sur l'île qui est auto-suffisante. 

     

      

    le lac Titicaca

     

    Nous longeons une parcelle où une famille prend son repas. Sur une couverture étendue par terre elle a déposé la nourriture. Une sorte de pique-nique. Il y a plusieurs adultes et des enfants. Avec Ruben, nous approchons, nous échangeons quelques mots et ils nous invitent à goûter à leur repas.

      

    le lac Titicaca

     

                                  

             le lac Titicaca

    Il y a des pommes de terre, des petites pommes de terre noires et blanches, des fèves et d'autres légumes. Un homme mange une tête de poisson. C'est son régal dit-il. Avec les doigts il récupère d'infimes morceaux de chair qu'il avale avec délice. Les pommes de terre noires sont congelées l'hiver (en les laissant à l'extérieur). Elles peuvent  se conserver plusieurs années

     

    Au sommet de la colline, Ruben nous rejoue de la flûte.

     

    le lac Titicaca

     

     

                                                     

     

     

    Nous sommes transportés plusieurs siècles en arrière. Ici, les modes de vie ont peu changé, les outils araires sont les mêmes, les cultures sont les mêmes.

     

    Il y a 50 ans les habitants n'avaient jamais vu un touriste. Puis, une année, 1 ou  2 sont passés. Puis le tourisme s'est développé et organisé. Il a apporté des revenus  complémentaires appréciables. Il y a dans l'île Amantani plusieurs familles qui accueillent les touristes pour la journée ou qui les hébergent pour la nuit. D'autres aimeraient le faire aussi mais cela nécessite une mise de fond. Il faut que la famille puisse accueillir le touriste avec un minimum de confort. Chez Ruben, il n'y a pas d'eau chaude mais dès qu'il le pourra, il l'installera.

     Le centre d'organisation du tourisme est à Puno. Il délivre les autorisations et accorde des prêts à taux réduits pour permettre aux familles de s'équiper.

      

    le lac Titicaca

     En haut de la colline se trouvent les panneaux solaires qui fournissent l'électricité à toute l'île

     Puis nous redescendons vers le centre du village, sur la place où se trouvent le centre médical qui dispense  les soins gratuitement, l'école et le collège.

       

       

    le lac Titicaca                 le lac Titicaca

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

        

     

     l'île Amantani

                               

     

     

     

     

     

         Au centre de la place une stèle porte la statue de MANCO
          CAPAC
    , le fondateur de l'empire inca. Il tient à la main la

         crosse sacrée. Selon la légende  il devait fonder son empire là 

         où la crosse s'enfoncerait dans le sol. Ce fut à l'emplacement

         de la ville actuelle de Cusco.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

          La principale fête d’Amantani se déroule chaque année le    
         3ème jeudi de janvier. Les communautés se retrouvent en haut
         de l’île  sur les  sites  de PACHAMAMA et PACHATATA,  
         à l'emplacement d'anciens  temples incas. C'est le début de
         l'été, la saison des pluies et les cérémonies doivent favoriser 
         les averses indispensables aux cultures.

            C'est le seul moment de l'année où les sites sont ouverts
            aux visiteurs.


           .

     

     

     

         

      

     

     

     

     De retour à la maison de Ruben nous partageons le repas . . .

     

      l'île Amantani

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                          

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      . . .  et nous disons adieu à nos hôtes si charmants. 

     

    Un bateau nous attend à l'embarcadère.

     La loi du partage est la règle sur l'île et la liste des embarcations est affichée à la fenêtre du bureau. C'est à chacun son tour de conduire les touristes.

     Nous gardons un souvenir ému de cette visite.

    Évidemment nous n'avons passé que quelques heures dans cette île et nous ne pouvons pas nous faire une idée complète de la vie de ses habitants.

     C'est une île sans bruit, à l'organisation équitable, avec des conditions de vie difficiles.

     Cependant, à ce que nous avons vu, à la gentillesse des habitants, à ce que nous a raconté le guide, à la politesse des habitants, à cette famille qui nous a invité à partager  son pique-nique, à ce qu'il n'y a pas de gendarme et de commissariat que les décisions sont prises en communauté, que les biens sont partagés équitablement, que les zones de pâturages ouvertes à tous, permettent  au delà de ce partage, à souder les habitants, et sans vouloir tout envelopper de rose, nous pouvons penser que la vie y est paisible et harmonieuse.

     

                 le lac Titicaca

     

                              Le tourisme apporte des revenus appréciables et reste dans des proportions humaines, dans un cadre authentique.

                                                          

     

     RETOUR À L'ACCUEIL

     

     

     RETOUR À LA RUBRIQUE

    PAR BONDS ET PAR MOTS

                                                                                     

     

     

     

     

     

     

      

     


    1 commentaire
  •                              Les photos sont affichées en réduction. Vous pouvez cliquez dessus pour les agrandir.

     

    Lisbonne est construite sur 7 collines et à part le bord de mer, toutes les rues sont en pente.

    Mais elle très bien desservie par son réseau de transports en commun : le métro, les bus, le funiculaire et les tramays, modernes et anciens.

     

    Lisbonne

     

    Lisbonne

     

     

     

     

     

    Lisbonne

                                                         On peut aussi circuler en Tuk Tuk

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     En 1755 un terrible tremblement de terre a détruit presque toute la ville et les bâtiments anciens sont rares. D'autres magnifiques furent construits ensuite.

     

    Lisbonne

           

    Lisbonne

     

    Lisbonne

     

    La cathédrale Santa Maria de Major, dite cathédrale SE a résisté au tremblement de terre.

     

     

    Lisbonne

     

    Lisbonne

    L'intérieur est sobre

    Le terme "SE" correspond à un droit de juridiction accordé sur les autres églises de la circonscription.

     

    D'autres sont postérieures comme la basilique  de Estrela construite en 1779 par la reine Marie 1ère pour la naissance de son fils. Malheureusement ce fils est mort avant la fin des travaux

     

     

    Lisbonne

     

     

    Des bâtiments modernes remplacent peu à peu les anciens immeubles.

    Lisbonne

     

    Dans le même quartier que la basilique, se trouve le musée de la marionnette, installé dans un ancien couvent des Bernardines. On y expose des marionnettes du monde entier. On y voit aussi les techniques d'animation image par image.

     

     

    Lisbonne

     

    Lisbonne

     

    Lisbonne

     

    Lisbonne  

     

      Pendant le séjour la température était douce et les pluies fréquentes. Peu de  

       grosses averses, mais des petites pluies de 1 heure ou deux.

     

     

    Lisbonne

     

     

    Lisbonne      

     

        Le centre actif est le "mercado de Ribeira", le grand marché  

          couvert. On y vend des fruits et légumes et aussi beaucoup de   

           poissons.

            

    Lisbonne

     

     

    Il s'y vend aussi beaucoup de sardines. La sardine est l'emblème de Lisbonne. Des milliers de tonnes sont pêchées chaque année. Mais elle devient rare. Les quantités pêchées ont baissé de 80 % ces dix dernières années.


    Lisbonne       Lisbonne

    Dans la ville, un magasin a exploité ce filon et vend des boites de sardines millésimées. Il est possible d'acheter la boite de son année de naissance, par exemple.

     

    Il existe une autre spécialité de Lisbonne "le pastel de nata". Une pâtisserie, sorte de flan crémeux avec une pâte croustillante.

     

    Lisbonne

     

    Cette pâtisserie a été crée par les moines de la ville au XIXème siècle. La vraie recette du 'pastel de nata' est secrète même si on en trouve beaucoup sur internet. 

     

    Lisbonne possède quelques vestiges impressionnants comme le  château de saint Georges qui domine la ville.

    Lisbonne

     

    Son origine est incertaine, mais remonterait à la conquête romaine, à Jules César. Il fut ensuite occupé successivement par les Maures et les Portugais au fil des guerres. Une fois à toi, une fois à moi. Aujourd'hui il  reste encore des murailles  impressionnantes.

     

     

    Lisbonne  

                                                                                     L'entrée

                 Les murailles

    Lisbonne

     

        Lisbonne

                                                                                                                                         La damoiselle

     

    Dans un tout autre style, le "Palacio Fronteira", du nom du marquis qui le fit construire vers 1660. Sa décoration en carreaux bleus est remarquable.

     

    LisbonneCe jour là il pleuvait ....

     

    Lisbonne

     

    Lisbonne

     

    Lisbonne

                                                     La terrasse qui conduit aux jardins.

     

    Lisbonne

    Le bassin  sous la terrasse

     

    Lisbonne

                                                                      Nous posons fièrement, comme des propriétaires.

     

    A l'origine, le palais était dans la campagne et la vue des champs et des bois s'étendait jusqu'à l'horizon. Aujourd'hui les immeubles s'avancent irrémédiablement et le marquis a fait planter une rangée d'arbres au fond du parc pour masquer les habitations. L'intérieur du palais est ouvert aux visiteurs mais les photos sont interdites. Les décorations intérieures sont aussi fastueuses que celles de l'extérieur.

     

     Lisbonne est réputée pour ses  "azulejos", les carreaux de faïence qui recouvraient autrefois les façades. Le manque d'entretien en a fait disparaître beaucoup.  Ces carrelages sont superbes.

     

    Lisbonne

     

    Lisbonne

    6

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     Lisbonne 

    Lisbonne 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La technique de carreler les façades est apparue après le terrible tremblement de terre de 1755 qui fut suivi d'un tsunami et d'un gigantesque incendie. Les carreaux devaient protéger les façades des flammes et résister mieux aux incendies.

    Nous avons vu quand même quelques façades en cours de restauration.

     

     Un autre bâtiment impressionnant est le "Panthéon national".

    Lisbonne

     

    C'est en fait une ancienne église reconvertie en panthéon en 1916.

    L'église de Santa Engracia fut construite en 1568 puis entièrement reconstruite à partir de 1682 et terminée en ...1966 soit 284 années de travaux. Elle est à l'origine d'une expression bien connue des Lisboetes : "comme les travaux de Santa Engracia" pour désigner une entreprise qui n'en finit pas.

    L'intérieur est en marbre de différentes couleurs.

     

    Lisbonne

    Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

    Parmi les personnages qui y sont honorés, il y a la chanteuse Amalia Rodrigues, le footballeur Eusébio et le navigateur Vasco de Gamma (dont le cercueil est dans un monastère à Lisbonne).

     

     

     

     

     

     Le panthéon se trouve dans le quartier de l'Alfama, le plus ancien quartier de Lisbonne. Là, ce ne sont que ruelles,  escaliers et rues tortueuses où seul le vieux tramway peut circuler.

     

    Lisbonne

    Lisbonne

     

    Lisbonne

    Lisbonne

    Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lisbonne 

     

    Nous finissons dans le quartier de Bélem, avec d'abord le fabuleux  monastère des Hiéronymites, de l'ordre de Saint Jérome, construit en 1502.

    Lisbonne

     

     

     

     

     

    Le style de l'époque était "le plus d'ornements possible"  Et là les architectes se sont surpassés. De plus les fonds ne manquaient pas, grâce aux nouvelles colonies d'Amérique du sud qui rapportaient un argent considérable.

     

     

      

    Lisbonne 

     

     

     

    Le réfectoire.

    Il n'y a malheureusement plus aucun meuble dans le monastère.

     

     

     

    Lisbonne

     

     

     

     

     

              

           L'église  qui est à l'intérieur du monastère est aussi riche en motifs décoratifs.

    Lisbonne 

     

    Près du monastère se trouve un jardin botanique, remarquable par ses arbres centenaires.

     

    Lisbonne

    Lisbonne

     

     

    Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Malgré cela il fait triste mine. Les serres sont fermées, le jardin japonais délabré. L'ensemble ne semble pas entretenu correctement. Dommage!

     

     

     

     

     

     

     Pour finir nous 'poussons' jusqu'à la tour de Belem, construite au bord du Tage dans les années 1500. Elle est aussi très décorée ce qui est étonnant pour une construction militaire.

     

    Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lisbonne

     

     

     

    Les murs de la partie basse ont 3,5 mètres d'épaisseur.

    Elle a servi un temps de prison.

     

     

     

     

     

     

     

    C'est là que se termine notre visite de Lisbonne. Demain nous partons à la campagne. Dans la réserve naturelle d'Arrábida

    où nous avons loué .... un moulin.

     

    Lisbonne

     

     

     

         C'est un vrai moulin, comme il y en a alentour. Le propriétaire l'a restauré et  

         aménagé en hébergement pour les touristes.

     

     

     

     

     

    Lisbonne 

     

     

     

     

     

     

    Lisbonne

     

            

            

     

     

     

     

     

     

     

    A partir de là nous avons randonné dans les environs, bien préservés.

     

    Lisbonne

      

    Lisbonne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous y avons même trouvé des traces de pas de dinosaures, marqués dans la roche.

    Lisbonne

     

                     Cette région nous a tellement plu que nous avons déjà réservé notre petit cabanon pour l'année prochaine...

     

     Lisbonne

     

    fin

        RETOUR


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique