C'est le confinement.
Raymond et Arlette, riverains de l'aéroport d'Orly, le respectent scrupuleusement 

Mieux, ils le savourent. 

Depuis des années et des années, ils subissent le bruit incessant des longs courriers, moyens courriers et courts courriers, tous aussi bruyants les uns que les autres, et aujourd'hui, l'aéroport d'Orly ferme

 Aujourd'hui c'est le calme

 Ils doivent réapprendre à parler bas

          Écoutons Raymond                              

 

                                

     

          Arlette, sa fidèle compagne, n'est pas en reste

                    Écoutons Arlette

                  

                                                 

 Evidemment Raymond et Arlette ont pris goût au silence

          Écoutons Raymond 

 

 Ils espèrent que le gouvernement entendra (entre deux avions) leurs doléances et trouvera une solution pour faire cesser le bruit

          Écoutons Arlette 

                                   

 Pour aider Raymond et Arlette, nous avons interrogé Lucien Brognard, le ministre des communications.

          Écoutons le ministre des communications :  

(Un problème de réseau nous empêche d'écouter le ministre des communications. Nous reproduisons sa déclaration :)

 

"Je vous remercie de m'avoir posé cette question. J'ai parfaitement conscience du problème posé par le bruit des navions. J'ai moi-même trois petits-enfants, turbulents, alors c'est dire.

 

J'ai donc décidé, en accord avec mon éminent collègue chargé du budget, de fournir à tous les riverains de l'aéroport d'Orly une boite de boules QUIES.

 Cependant, les stocks de boules QUIES sont actuellement très faibles, la faute au ministre du gouvernement précédent qui a vendu la presque totalité du stock existant à un fabricant de bougies. Nous ne pourrons donc, pour l'instant, fournir qu'une seule boule par riverain.

 Toutefois, je réquisitionne, dès cette minute, toutes les forces industrielles de notre grand pays pour fabriquer dans les plus brefs délais toutes les boules adaptées aux chères oreilles de mes chers compatriotes. Merci"

 

OUF ! Le problème est à moitié résolu et nous faisons confiance à l'ingéniosité française pour trouver, en attendant,  des solutions satisfaisantes à cette pénurie de boules.

 

                          Mais . . . , déjà, nous apercevons les résultats de cette capacité typiquement française, à faire face à l'adversité.

 

 

 

 

 

                                          

  

                               Quand même hein !  Ça fout les boules ...

 

 

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