-
Le doux doux poête poête
-
Par jacky-micky le 26 Février 2022 à 18:42
Ils traversent la vie
Avec la peur de demain
Ont des nuits d'insomnie
Comme des gouffres sans fin
Ils voyagent dans leur tête
L'esprit libre sans bagage
N'aiment pas faire la fête
Ont toujours peur de leur âge
Il y a des hommes de sable
Qui glissent dans le temps
Comme des billes sur une table
Comme des mots dans le vent
Ils travaillent tout le temps
Pour essayer d'oublier
Cette peur du néant
Qui hante toutes leurs idées
Ils parcourent le monde
À la recherche d'un défi
Qui arrêt'rait la ronde
Qui emprisonne leur vie
Il y a des hommes de sable
Qui glissent dans le temps
Comme des billes sur une table
Comme des mots dans le vent
Ils gardent dans leur cœur
Les paroles d'une chanson
Qui parlait de la peur
Et d'un petit garçon . . .
votre commentaire -
Par jacky-micky le 18 Janvier 2021 à 18:44
Penché sur mon carnet
Je griffonne quelques mots
Pour te dire que jamais
Je n'ai vu de plus beau
Que tes grands yeux d'eau calme
Aux reflets si parfaits
Des passions de ton âme
Aux couleurs mordorées
Penché sur ton portrait
Je griffonne quelques mots
Pour te complimenter
Pour te dire que ta peau
Plus douce que la soie
Est si tendre à toucher
Que même avec dix doigts
Je n'm'en lasserais jamais
Blotti à tes côtés
Je murmure quelques mots
Bien que la vérité
Soit au-delà des mots
Ton corps est une plage
Où les vagues se brisent
Et tes yeux des nuages
Que le soleil irise
Couché à ton chevet
Je te dédie ces mots
Espérant qu'un baiser
M'atteindra très bientôt
Ces mots que j'ai écrits
Je les pense sincer'ment
Mais je sais que la vie
Bien trop souvent nous ment
J'aim'rais que tes pensées
Me tiennent toujours au chaud
Loin des déserts glacés
Loin des sentiments faux
Si tu n'me lis jamais
Ça n'chang'rait rien pour moi
Pour moi tu resterais
La copine d'autrefois
darakan
votre commentaire -
Par jacky-micky le 13 Octobre 2020 à 19:17
J'ai perdu Marie-jeanne
En fredonnant Goldmann
Trouvé Marie-Laura
En chantant Charlebois
Je lui ai fais l'amour
Sur des mots de Gainsbourg
C'est l'amour qui rend beau
Le piano de Bécaud
On s'est dit des mots doux
Sur une chanson d'Sardou
Puis on s'est embrassés
Sur des mots d'Hallyday
Je t'ai pris dans mes bras
Les violons de Lara
C'est l'amour qui rend fort
Le synthé de Chamfort
Que sont devenues les Marie
Que j'ai aimé en musique ?
De celles qui ont croisé ma vie
Un orchestre symphonique
De Marie-Jeanne à Marie-Ange
Se sont perdues dans les brumes
Envolées sur les ailes des anges
Ou dans le sable des dunes
J'ai connu Marie-belle
En fredonnant Mitchell
Quitté marie-Sophie
En chantant liane Foly
J'ai pleuré pour Marion
Sur la voix de Sanson
C'est l'amour qui rend belle
La guitare de Cabrel
Tu n'mas jamais dit non
Sur une chanson d'Souchon
Jamais tourné le dos
Sur des mots d' Nougaro
Je t'ai refais l'amour
Cette fois sur Aznavour
Tu m'as dit on est bien
Signé Barbelivien
Que sont devenues les Marie
Que j'ai aimé en musique ?
De celles qui ont changé ma vie
Un orchestre symphonique
De Marie-Jeanne à Marie-Ange
Elles sont parties dans les brumes
Ou sur une planète orange
La face cachée de la luneDARAKAN
votre commentaire -
Par jacky-micky le 21 Avril 2020 à 19:01
Si un jour tu sens le besoin
De venir faire un tour chez moi
Si tu prends le petit chemin
Pour te retrouver dans les bois
Ces bois que tu connais si bien
Pour toi je serai toujours làJ'aurai ma guitare et mon chien
Et mes vieilles bottes un peu usées
Le vent f'ra bouger les sapins
Et nous f'rons semblant de trembler
Si tu essayes de prendre ma main
Ce s'ra vraiment une belle journée
En piétinant l'herbe des près
Nous écout'rons voler l'oiseau
Peut-être l'entendrons-nous chanter
Quand nous arriv'rons au ruisseau
C'est qu'nos pas nous aurons porté
Tout près des ruines du vieux châteauAssis à l'ombre des vieilles pierres
Où personne ne vient plus jamais
Le vent n'est plus que filet d'air
Et les heures rêvent d'éternité
Demain n'est pas plus loin qu'hier
Seul'ment hier tu m'as aiméNous marcherons jusqu'à l'étang
Où les poissons viennent nous narguer
Nous écout'rons passer le temps
En nous souvenant du passé
Quand le soleil baissera doucement
Il s'ra déjà l'heure de rentrerJe rentrerai chez moi tranquille
Pour aller t'écrire des chansons
Toi tu retourneras en ville
Où personne ne chante mes chansons
Embrasse pour moi la petite fille
Qui porte comm'toi le même prénom
Si un jour tu sens le besoin
De venir faire un tour chez moi
Si tu prends le petit chemin
Pour te balader dans les bois
Tu peux débarquer un matin
Pour toi je serai toujours làDARAKAN
votre commentaire -
Par jacky-micky le 12 Novembre 2019 à 19:27
Tu passes tes jours et toutes tes nuits
A vouloir me gâcher la vie
Tu m'contredis toujours sur tout
Tu finis par me rendre fou
À râler toute la journée
Tu m'donnes envie d'te supprimer
T'es toujours d'une humeur grincheuse
T'es la plus belle des emmerdeuses
D'vant mes amis j'passe pour un con
Quand je dis oui toi tu dis non
Tu veux toujours avoir raison
Y'a des jours j'te fil'rais des gnons
Fâché avec tous mes copains
J'suis obligé d'me faire les tiens
T'es vraiment une sacrée chieuse
T'es la plus belle des emmerdeuses
T'as r'décoré toute la maison
En violet et en rose bonbon
J'fais des cauch'mars tell'ment c'est moche
J't'ai jamais dis qu't'étais une cloche ?
T'arrêtes pas de me dégoûter
T'as aucun goût pour t'habiller
T'as toujours des tenues affreuses
T'es la plus belle des emmerdeuses
Tu dilapides tout mon argent
Tu m'as endetté pour trente ans
En plus j'suis au bout du rouleau
Tu m'as même fait perdre mon boulot
Depuis j'suis sous tranquillisants
Avec toi ma santé fout le camp
Je suis sur une pente dangereuse
T'es la plus belle des emmerdeuses
Tu m'trompes avec tout le quartier
Avec mes cornes j'pourrais t'embrocher
Et chaque fois que tu t'ennuies
Tout Paris défile dans ton lit
J'ai app'lé les pompiers ce soir
Des fois qu't'aurais le feu quelque part
En plus d'être une p'tite allumeuse
T'es la plus belle des emmerdeuses
DARAKAN
votre commentaire -
-
Par jacky-micky le 12 Novembre 2018 à 17:01
J'avais gardé de toi
Une photo sépia
Où tu me souriais
Une mèche de tes cheveux
Un bout de regard bleu
Dans le ciel de l'été
Une vue d'Italie
Une rue de Tivoli
Où l'on s'était aimé
Un dessin malhabile
Fait au stylo à bille
Sur un vieux jean usé
Où va l'amour perdu
Il se noie dans tes yeux
Au delta sinueux
Disparaît corps et âme
Dans ta beauté de femme
Loin de mon cœur déçu
J'avais gardé de toi
Un vieux foulard de soie
Aux motifs imprimés
Un voyage à Capri
Terminé sous la pluie
C'est déjà du passé
Où va l'amour perdu
Il se noie dans tes yeux
Au delta sinueux
Disparaît corps et âme
Dans la beauté des femmes
Qui ont le cœur déçu ...
darakan RETOUR
votre commentaire -
Par jacky-micky le 17 Juillet 2018 à 20:57
(A Michel Berger)
Un beau matin il s'est tiré
Sans tirer sa révérence
Sous le beau soleil de juillet
Dans le sud de la France
Tout l'amour qu'il a pu donner
Pour masquer ses chagrins d'enfance
Il avait pu le retrouver
Dans tous les sentiments de France
Il est allé dans son Paradis Blanc
Avec ses rires et ses rêves d'enfants
Ses mains volaient sur le clavier
Mélodies tristes ou enjouées
Toujours pour des sentiments purs
De sa main si légère et sûre
Ses mains volaient sur le clavier
Ses doigts ne courent plus sur l'ivoire
Depuis sur terre il fait si noir
Et ce froid dans le cœur des gens
Qui se noie dans les océans
Ses doigts ne courent plus sur l'ivoire
Il est allé dans son Paradis Blanc
Avec ses rires et ses rêves d'enfants
Mais toutes les étoiles du ciel
Ne cacheront pas sa peine
C'est du lait c'est du miel
Comme des glaçons dans les veines
Nous étions tous superficiels
Ben loin de ses chansons à thèmes
Qu'il avait écrites pour elle
Sa façon de lui dire "je t'aime"
Il est allé dans son Paradis Blanc
Avec ses rires et ses rêves d'enfants
Il aurait bien voulu voler
Avec les oiseaux de l'été
Comme un retour à la nature
Bien loin de toutes les dictatures
Il aurait bien voulu voler
Mais il ne faut pas perdre espoir
Surtout pas briser les miroirs
Se dire malgré le fil des ans
Que lui sera toujours présent
Mais il ne faut pas perdre espoir
Il est allé dans son Paradis Blanc
Avec ses rires et ses rêves d'enfants
DARAKAN
votre commentaire -
Par jacky-micky le 3 Mai 2018 à 16:49
C'est un couple qui s'embrasse
Devant l'hôtel de ville
Il arrête le temps qui passe
Reflet d'un flash qui brille
C'est un garçon qui s'amuse
Sur des pavés mouillés
Ce Paris était sa muse
Sujet inépuisé
Le Paris de Doisneau
Une émotion posée
Sur les ailes d'un oiseau
Qui voudrait s'envoler
Le Paris de Doisneau
Dans nos têtes étoilées
La vie est un cours d'eau
Constamment détournée
C'est une jeune fille aux yeux noirs
Prise en contre-plongée
La foule pressée des boul'vards
Qui passe sans s'arrêter
C'est un vieil homme en chapeau
Les rides comme des sillons
Et sur la Seine les bateaux
Qui passent sous les ponts
Le Paris de Doisneau ...
Une ville à l'état sauvage
Aux acteurs de hasard
Une ville qui n'a pas d'âge
Souv'nir en blanc et noir
darakan
votre commentaire -
Par jacky-micky le 27 Février 2018 à 06:56
Je suis l’ami des champs
Où poussent les blés d’or
Je suis l’ami du vent
Et du soleil trop fort
Je passe des nuits dehors
La tête près de la lune
Je cherch’ pas le confort
Je n’ai pas de fortune
Je cours du matin jusqu’au soir
Un peu partout sur les chemins
J’ai l’œil brillant et le poil noir
J’suis pas cabot, moi le vieux chien
Mes maîtres sont gentils
Si je garde bien la ferme
Ils me donnent des biscuits
En me disant qu’ils m’aiment
L’été y’a de la paille
Dans un coin de l’étable
L’hiver il faut que j’aille
Près du feu sous la table
Tous les jours sur mon territoire
Je chasse les poules et les lapins
J’ai l’œil brillant et le poil noir
J’suis pas cabot, moi le vieux chien
Je suis l’ami des champs
Et des sous-bois moussus
L’ami des paysans
Et des filles court-vêtues
Je gambade auprès d’elles
De juin à fin septembre
Dans les vols d’hirondelles
Et les senteurs d’ambre
darakan
votre commentaire -
Par jacky-micky le 1 Février 2018 à 06:09
Pour lire en musique blues
C’est l’heure où les cœurs s’allument
Comme les lumières de la ville
L’heure où nos chagrins s’enrhument
Sous la pleine lune immobile
Il reste encore des clients
Qui parl’fort à la terrasse
Ils vont rester là longtemps
Ils se foutent du temps qui passe
Elle porte un jean noir serré
Et un tee-shirt bariolé
Ca r’ssemble un peu à sa vie
Moitié rose et moitié gris
Accoudée derrière son bar
Elle écoute les mêmes histoires
Tous les jours et tous les soirs
La belle serveuse du Blue bar
La belle serveuse du Blue bar
Dans son cœur il y a la vie
Dans ses yeux des larmes aussi
Elle voudrait dire au revoir
A ses parents ses amis
Pas finir sa vie ici
La belle serveuse du Blue bar
Tous les clients lui sourient
Mais ils n’connaissent pas sa vie
Sa vie en point d’suspension
Elle rêve de soleils-néons
Dans cette ville de garnison
Elle rêve d’autres horizons
Mais tous les jours c’est pareil
Les mêmes gens les mêmes problèmes
Accoudée derrière son bar
Elle écoute les mêmes histoires
Tous les jours et tous les soirs
La belle serveuse du Blue bar
La belle serveuse du Blue bar
Dans son cœur il y a la vie
Dans ses yeux des larmes aussi
Elle voudrait partir un soir
Monter dans le train de nuit
Qui l’amèn’rait à Paris
La belle serveuse du Blue bar
La belle serveuse du Blue bar
Quand j’la voie je lui souris
La belle serveuse du Blue bar
Elle finira pas ici
La belle serveuse du Blue bar
Je crois qu’elle s’appelle Marie
darakan
votre commentaire -
Par jacky-micky le 24 Décembre 2017 à 22:14
Elle des yeux couleur de rire
Des yeux chocolatés
De petits-déjeuners
Et de reflets ambrés
Qui gardent ses secrets
Qui recèlent des trésors
Gardés par des démons
Qui vivent dans son corps
Dans un silence profondElle a des yeux couleur de rire
Où brûlent des soleils d'or
Qui explosent en paillettes
Aux abords de l'aurore
Et me montent à la tête
Elle libère ses angoisses
Par mille éclats d'azur
Pour que je les efface
Et qu'elle redevienne pure
Elle a des yeux couleur de rire
Pays imaginaires
Où vivent les princes charmants
Et les rois légendaires
Des vieux contes pour enfants
Faits de neiges éternelles
De montagnes de forêts
Où les échos m'appellent
Dans la nuit étoilée
Elle a des yeux couleur de rire
De l'ocre des falaises
Et du bleu de l'alcool
La violence qui apaise
Les sagesses les plus folles
La haine et les passions
le plaisir l'amertume
Les frissons d'obsessions
Les cruelles infortunes
Elle a des yeux couleur de rire
De nuits californiennes
Sur les plages désertiques
Quand la lune est sereine
Et le vent romantique
Un cyclone de couleurs
Dans un ciel d'Italie
Le reflet des splendeurs
D'un tableau de Vinci
Elle a des yeux couleur de rire
Où elle cache ses tourments
Sur des astres oubliés
Ou au cœur des volcans
Que l’on croyait muets
Et ses chagrins d’amour
Se noient dans ses pensées
Ou brûlent au petit jour
Pour finir en fumée.Elle a des yeux couleur de rire
C’est un miroir brisé
Qui renvoie des mirages
C’est un grand lac gelé
Où mon cœur fait naufrage
Un gouffre d’infini
Un vertige qui m’attire
D’où sortent d’étranges cris
Des pleurs ou des soupirsElle a des yeux couleur de rire
Diamants extravagants
Qui reflètent les espoirs
Des hommes et des serpents
Et les plongent dans le noir
Ses larmes au goût de miel
Forment un torrent d’argent
Où s’est noyé le ciel
Il y a dix mille ansElle a des yeux couleur de rire
Qui me font délirer
Et passer pour un fou
Quand elle me fait hurler
La nuit avec les loupsdarakan
votre commentaire -
Par jacky-micky le 9 Décembre 2017 à 06:29
L'AMOUR AU HASARD
Elle portait un grand sac où s’entassaient ses rêves
Parmi ses foulards et ses tubes de rouge à lèvres
Un amour oublié un livre de Jack London
Et quelques cartes-postales d’un pont dans la Garonne
Elle a gardé dans ses yeux le bleu de l’azur
Et son pays à la semelle de ses chaussures
Un peu de sable venu des bords de la mer Noire
Et sur ses joues les dernières traces de son histoire
Cet été là elle s’est assise au bord du lac
Pendant que moi sur le ponton j’rangeais les barques
Ce soir là j’ai grillé des poissons sur le feu
C’est comme ça qu’elle m’a dit j’ai envie d’être deux
Elle fait l’amour au hasard
Sur des accords de guitare
Elle danse jusqu’au petit jour
Ma voyageuse au cœur lourd
Elle portait un grand sac rempli de ses espoirs
De ses passions et un roman de Série Noire
Elle voyageait depuis toujours sur cette planète
Comme à la recherche d’une impossible quête
Ses cheveux en chignons qui dégageaient sa nuque
Vous laissait un parfum poivré d’ambre et de musc
Elle gardait dans son cœur des rêves de polychrome
Et quelques cartes-postales d’un pont dans la Garonne
Quand au petit matin le soleil s’est levé
J’avais le sentiment de rêver éveillé
Je me sentais si seul dans l’aube de saphir
Il restait dans ma main un foulard de cachemire
darakan
votre commentaire -
Par jacky-micky le 9 Décembre 2017 à 06:22
J’FAIS DES CHANSONS
Je joue avec les mots
Pour te faire rêver
Pour oublier tes maux
Et boire à ma santé
Je bâtis des châteaux
Au fin fond de l’Espagne
Où j’accroche des tableaux
Du pays de Cocagne
Je m’invente des histoires
Qui deviendront les tiennes
Je dissipe mon cafard
Sur musique brésilienne
J’fais des chansons
J’mets mon cœur sur laser
Pour sécher mes larmes
J’fais des chansons
J’invente l’imaginaire
Pour parler des femmes
Je parle d’alcool trop fort
Pour mes rêves de gamin
Mais j’fais revivr’ les morts
Au détour d’un refrain
Je parle d’un pays
Où le roi est mendiant
Où elle dit qu’elle m’oublie
Mais je crois qu’elle me ment
Des clichés carte-postales
Où brille l’Eldorado
Où fanent « les fleurs du mal »
Où plane encore Garbo
J’fais des chansons
Je m’ballade dans les airs
Pour oublier mes drames
Sur des violons
Avec des rimes en « air »
Pour des mots qui vous charment
J’fais des chansons
J’mets mon cœur sur laser
Pour sécher mes larmes
J’fais des chansons
J’invente l’imaginaire
Pour parler des femmes
darakan
votre commentaire -
Par jacky-micky le 5 Décembre 2017 à 21:01
4 novembre 2017
LE VIEUX CLOWN VA PARTIR
Il regagne sa roulotte
Pour se démaquiller
Avec ses larges bottes
Qui l’empêchent de marcher
Il a scotché des portraits
Sur son miroir illuminé
Parmi eux il reconnaît
Des yeux de femmes qu’il a aimésEt le vieux clown se dit
Que sa vie a été belle
Qu’il s’est fait des amis
Qu’il a vécu au soleil
Son costume à carreaux
Au placard va moisir
Juste après les bravos
Le vieux clown va partirUn dernier tour de piste
Le spectacle est terminé
Le vieux monsieur est triste
Il se sent fatigué
Il a pris dans la figure
Des milliers de tartes à la crème
Il est tombé dans la sciure
Et s’est relevé sans problèmeEt le vieux clown essuie
Sur son visage de farine
Ses deux larmes de pluie
Sa perruque mandarine
Son nez rouge il retire
Le vieux clown va partir
Après les éclats d’rire
Le vieux clown va partirdarakan
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique