• Le doux doux poête poête

     

     

     des yeux couleur de rire

     

     

    la serveuse du Blue barmoi-le cien-2-5 le Paris de Doisneau

     

       

     

                                     loin de nousLe doux doux poête poête          l'écologie

                    

     

    Le doux doux poête poête

                les amours perdues                                                                 Le doux doux poête poête                                  

     

    ces mots

    les hommes de sable

     

     

    RETOUR

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     





  • Ils traversent la vie
    Avec la peur de demain
    Ont des nuits d'insomnie
    Comme des gouffres sans fin

    Ils voyagent dans leur tête
    L'esprit libre sans bagage
    N'aiment pas faire la fête
    Ont toujours peur de leur âge

    Il y a des hommes de sable
    Qui glissent dans le temps
    Comme des billes sur une table
    Comme des mots dans le vent

    Ils travaillent tout le temps
    Pour essayer d'oublier
    Cette peur du néant
    Qui hante toutes leurs idées

    Ils parcourent le monde
    À la recherche d'un défi
    Qui arrêt'rait la ronde
    Qui emprisonne leur vie

    Il y a des hommes de sable
    Qui glissent dans le temps
    Comme des billes sur une table
    Comme des mots dans le vent
    Ils gardent dans leur cœur
    Les paroles d'une chanson
    Qui parlait de la peur
    Et d'un petit garçon . . .

     

     

     

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  •  

    Penché sur mon carnet
    Je griffonne quelques mots
    Pour te dire que jamais
    Je n'ai vu de plus beau
    Que tes grands yeux d'eau calme
    Aux reflets si parfaits
    Des passions de ton âme
    Aux couleurs mordorées

    Penché sur ton portrait
    Je griffonne quelques mots
    Pour te complimenter
    Pour te dire que ta peau
    Plus douce que la soie
    Est si tendre à toucher
    Que même avec dix doigts
    Je n'm'en lasserais jamais

    Blotti à tes côtés
    Je murmure quelques mots
    Bien que la vérité
    Soit au-delà des mots
    Ton corps est une plage
    Où les vagues se brisent
    Et tes yeux des nuages
    Que le soleil irise

    Couché à ton chevet
    Je te dédie ces mots
    Espérant qu'un baiser
    M'atteindra très bientôt
    Ces mots que j'ai écrits
    Je les pense sincer'ment
    Mais je sais que la vie
    Bien trop souvent nous ment

    J'aim'rais que tes pensées
    Me tiennent toujours au chaud
    Loin des déserts glacés
    Loin des sentiments faux
    Si tu n'me lis jamais
    Ça n'chang'rait rien pour moi
    Pour moi tu resterais
    La copine d'autrefois

    darakan

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  • J'ai perdu Marie-jeanne
    En fredonnant Goldmann
    Trouvé Marie-Laura
    En chantant Charlebois
    Je lui ai fais l'amour
    Sur des mots de Gainsbourg
    C'est l'amour qui rend beau
    Le piano de Bécaud

    On s'est dit des mots doux
    Sur une chanson d'Sardou
    Puis on s'est embrassés
    Sur des mots d'Hallyday
    Je t'ai pris dans mes bras
    Les violons de Lara
    C'est l'amour qui rend fort
    Le synthé de Chamfort

    Que sont devenues les Marie
    Que j'ai aimé en musique ?
    De celles qui ont croisé ma vie
    Un orchestre symphonique
    De Marie-Jeanne à Marie-Ange
    Se sont perdues dans les brumes
    Envolées sur les ailes des anges
    Ou dans le sable des dunes

    J'ai connu Marie-belle
    En fredonnant Mitchell
    Quitté marie-Sophie
    En chantant liane Foly
    J'ai pleuré pour Marion
    Sur la voix de Sanson
    C'est l'amour qui rend belle
    La guitare de Cabrel

    Tu n'mas jamais dit non
    Sur une chanson d'Souchon
    Jamais tourné le dos
    Sur des mots d' Nougaro
    Je t'ai refais l'amour
    Cette fois sur Aznavour
    Tu m'as dit on est bien
    Signé Barbelivien

    Que sont devenues les Marie
    Que j'ai aimé en musique ?
    De celles qui ont changé ma vie
    Un orchestre symphonique
    De Marie-Jeanne à Marie-Ange
    Elles sont parties dans les brumes
    Ou sur une planète orange
    La face cachée de la lune

    DARAKAN

     

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  •   Si un jour tu sens le besoin
    De venir faire un tour chez moi
    Si tu prends le petit chemin
    Pour te retrouver dans les bois
    Ces bois que tu connais si bien
    Pour toi je serai toujours là

    J'aurai ma guitare et mon chien
    Et mes vieilles bottes un peu usées
    Le vent f'ra bouger les sapins
    Et nous f'rons semblant de trembler
    Si tu essayes de prendre ma main
    Ce s'ra vraiment une belle journée 
     

    En piétinant l'herbe des près 
    Nous écout'rons voler l'oiseau 
    Peut-être l'entendrons-nous chanter 
    Quand nous arriv'rons au ruisseau 
    C'est qu'nos pas nous aurons porté 
    Tout près des ruines du vieux château 

     

    Assis à l'ombre des vieilles pierres 
    Où personne ne vient plus jamais 
    Le vent n'est plus que filet d'air 
    Et les heures rêvent d'éternité 
    Demain n'est pas plus loin qu'hier 
    Seul'ment hier tu m'as aimé 

    Nous marcherons jusqu'à l'étang 
    Où les poissons viennent nous narguer 
    Nous écout'rons passer le temps 
    En nous souvenant du passé 
    Quand le soleil baissera doucement 
    Il s'ra déjà l'heure de rentrer

     

     Je rentrerai chez moi tranquille 
    Pour aller t'écrire des chansons 
    Toi tu retourneras en ville 
    Où personne ne chante mes chansons 
    Embrasse pour moi la petite fille 
    Qui porte comm'toi le même prénom
     

    Si un jour tu sens le besoin 
    De venir faire un tour chez moi 
    Si tu prends le petit chemin 
    Pour te balader dans les bois 
    Tu peux débarquer un matin 
    Pour toi je serai toujours là

      

                                                                                                    DARAKAN

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  •  

    Tu passes tes jours et toutes tes nuits 

    A vouloir me gâcher la vie 

    Tu m'contredis toujours sur tout 

    Tu finis par me rendre fou 

    À râler toute la journée 

    Tu m'donnes envie d'te supprimer 

    T'es toujours d'une humeur grincheuse 

    T'es la plus belle des emmerdeuses

     

     

    D'vant mes amis j'passe pour un con 

    Quand je dis oui toi tu dis non 

    Tu veux toujours avoir raison 

    Y'a des jours j'te fil'rais des gnons 

    Fâché avec tous mes copains 

    J'suis obligé d'me faire les tiens 

    T'es vraiment une sacrée chieuse 

    T'es la plus belle des emmerdeuses

      

    T'as r'décoré toute la maison 

    En violet et en rose bonbon 

    J'fais des cauch'mars tell'ment c'est moche 

    J't'ai jamais dis qu't'étais une cloche ? 

    T'arrêtes pas de me dégoûter 

    T'as aucun goût pour t'habiller 

    T'as toujours des tenues affreuses 

    T'es la plus belle des emmerdeuses

     

     

    Tu dilapides tout mon argent 

    Tu m'as endetté pour trente ans

    En plus j'suis au bout du rouleau 

    Tu m'as même fait perdre mon boulot 

    Depuis j'suis sous tranquillisants 

    Avec toi ma santé fout le camp 

    Je suis sur une pente dangereuse 

    T'es la plus belle des emmerdeuses

      

    Tu m'trompes avec tout le quartier 

    Avec mes cornes j'pourrais t'embrocher 

    Et chaque fois que tu t'ennuies 

    Tout Paris défile dans ton lit 

    J'ai app'lé les pompiers ce soir 

    Des fois qu't'aurais le feu quelque part 

    En plus d'être une p'tite allumeuse 

    T'es la plus belle des emmerdeuses

     

     DARAKAN

     

     la femme de ma vie    la femme de ma vie

     

     

                                                                                                                                                                  

     


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  • l'écologie

     

     

     

    l'écologie

     
     

    l'écologie

     

     

     

    l'écologie

     
     

    l'écologie

       

    l'écologie

     

                                                                          l'écologie

                DARAKAN

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  •  

                                                                                                                                

    J'avais gardé de toi

    Une photo sépia

    Où tu me souriais

    Une mèche de tes cheveux

    Un bout de regard bleu

    Dans le ciel de l'été

     

    Une vue d'Italie

    Une rue de Tivoli

    Où l'on s'était aimé

    Un dessin malhabile

    Fait au stylo à bille

    Sur un vieux jean usé

     

    Où va l'amour perdu

    Il se noie dans tes yeux

    Au delta sinueux

    Disparaît corps et âme

    Dans ta beauté de femme

    Loin de mon cœur déçu

     

    J'avais gardé de toi

    Un vieux foulard de soie

    Aux motifs imprimés

    Un voyage à Capri

    Terminé sous la pluie

    C'est déjà du passé

     

    Où va l'amour perdu

    Il se noie dans tes yeux

    Au delta sinueux

    Disparaît corps et âme

    Dans la beauté des femmes

    Qui ont le cœur déçu ...

     

    darakan                                                                                                                             RETOUR

     

     

     


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  • (A Michel Berger)

    Un beau matin il s'est tiré

    Sans tirer sa révérence

    Sous le beau soleil de juillet

    Dans le sud de la France

     

    Tout l'amour qu'il a pu donner

    Pour masquer ses chagrins d'enfance

    Il avait pu le retrouver

    Dans tous les sentiments de France

     

    Il est allé dans son Paradis Blanc

    Avec ses rires et ses rêves d'enfants                      

     

    Ses mains volaient sur le clavier

    Mélodies tristes ou enjouées

    Toujours pour des sentiments purs

    De sa main si légère et sûre

    Ses mains volaient sur le clavier

     

    Ses doigts ne courent plus sur l'ivoire

    Depuis sur terre il fait si noir

    Et ce froid dans le cœur des gens

    Qui se noie dans les océans

    Ses doigts ne courent plus sur l'ivoire

     

    Il est allé dans son Paradis Blanc

    Avec ses rires et ses rêves d'enfants

     

    Mais toutes les étoiles du ciel

    Ne cacheront pas sa peine

    C'est du lait c'est du miel

    Comme des glaçons dans les veines

     

    Nous étions tous superficiels

    Ben loin de ses chansons à thèmes

    Qu'il avait écrites pour elle

    Sa façon de lui dire "je t'aime"

     

    Il est allé dans son Paradis Blanc

    Avec ses rires et ses rêves d'enfants

     

    Il aurait bien voulu voler

    Avec les oiseaux de l'été

    Comme un retour à la nature

    Bien loin de toutes les dictatures

    Il aurait bien voulu voler

     

    Mais il ne faut pas perdre espoir

    Surtout pas briser les miroirs

    Se dire malgré le fil des ans

    Que lui sera toujours présent

    Mais il ne faut pas perdre espoir

     

    Il est allé dans son Paradis Blanc

    Avec ses rires et ses rêves d'enfants

    DARAKAN                                                                                                                                                                                 

                                                                                                                                                                                                                     retour

     


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  •  

     

                                                                               C'est un couple qui s'embrasse

                                                                               Devant l'hôtel de ville

                                                                               Il arrête le temps qui passe

                                                                               Reflet d'un flash qui brille

     

                                                                              C'est un garçon qui s'amuse

                                                                              Sur des pavés mouillés

                                                                              Ce Paris était sa muse

                                                                              Sujet inépuisé

     

                                                                                          Le Paris de Doisneau

                                                                                          Une émotion posée

                                                                                          Sur les ailes d'un oiseau

                                                                                          Qui voudrait s'envoler

                                                                                          Le Paris de Doisneau

                                                                                          Dans nos têtes étoilées

                                                                                          La vie est un cours d'eau

                                                                                          Constamment détournée

     

                                                                           C'est une jeune fille aux yeux noirs

                                                                           Prise en contre-plongée

                                                                           La foule pressée des boul'vards

                                                                           Qui passe sans s'arrêter

     

                                                                           C'est un vieil homme en chapeau

                                                                           Les rides comme des sillons

                                                                           Et sur la Seine les bateaux

                                                                          Qui passent sous les ponts

     

                                                                                          Le Paris de Doisneau ...

     

                                                                          Une ville à l'état sauvage

                                                                          Aux acteurs de hasard

                                                                          Une ville qui n'a pas d'âge

                                                                          Souv'nir en blanc et noir

     

     

     

                                        darakan

                        RETOUR

     

     

     

     


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  •  

    Je suis l’ami des champs

    Où poussent les blés d’or

    Je suis l’ami du vent

    Et du soleil trop fort

    Je passe des nuits dehors

    La tête près de la lune

    Je cherch’ pas le confort

    Je n’ai pas de fortune

     

    Je cours du matin jusqu’au soir

    Un peu partout sur les chemins

    J’ai l’œil brillant et le poil noir

    J’suis pas cabot, moi le vieux chien

     

    Mes maîtres sont gentils

    Si je garde bien la ferme

    Ils me donnent des biscuits

    En me disant qu’ils m’aiment

    L’été y’a de la paille

    Dans un coin de l’étable

    L’hiver il faut que j’aille

    Près du feu sous la table

     

    Tous les jours sur mon territoire

    Je chasse les poules et les lapins

    J’ai l’œil brillant et le poil noir

    J’suis pas cabot, moi le vieux chien

     

    Je suis l’ami des champs

    Et des sous-bois moussus

    L’ami des paysans

    Et des filles court-vêtues

    Je gambade auprès d’elles

    De juin à fin septembre

    Dans les vols d’hirondelles

    Et les senteurs d’ambre

     

    darakan 

     

                    RETOUR

     


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  •   Pour lire en musique blues

     

     

    C’est l’heure où les cœurs s’allument

    Comme les lumières de la ville

    L’heure où nos chagrins s’enrhument

    Sous la pleine lune  immobile

    Il reste encore des clients

    Qui parl’fort à la terrasse

    Ils vont rester là longtemps

    Ils se foutent du temps qui passe

     

    Elle porte un jean noir serré

    Et un tee-shirt bariolé

    Ca r’ssemble un peu à sa vie

    Moitié rose et moitié gris

    Accoudée derrière son bar

    Elle écoute les mêmes histoires

    Tous les jours et tous les soirs

    La belle serveuse du Blue bar

     

    La belle serveuse du Blue bar

    Dans son cœur il y a la vie

    Dans ses yeux des larmes aussi

    Elle voudrait dire au revoir

    A ses parents ses amis

    Pas finir sa vie ici

    La belle serveuse du Blue bar

     

    Tous les clients lui sourient

    Mais ils n’connaissent pas sa vie

    Sa vie en point d’suspension

    Elle rêve de soleils-néons

    Dans cette ville de garnison

    Elle rêve d’autres horizons

    Mais tous les jours c’est pareil

    Les mêmes gens les mêmes problèmes

     

    Accoudée derrière son bar

    Elle écoute les mêmes histoires

    Tous les jours et tous les soirs

    La belle serveuse du Blue bar

     

    La belle serveuse du Blue bar

    Dans son cœur il y a la vie

    Dans ses yeux des larmes aussi

    Elle voudrait partir un soir

    Monter dans le train de nuit

    Qui l’amèn’rait à Paris

    La belle serveuse du Blue bar

     

    La belle serveuse du Blue bar

    Quand j’la voie je lui souris

    La belle serveuse du Blue bar

    Elle finira pas ici

    La belle serveuse du Blue bar

    Je crois qu’elle s’appelle Marie

                                                darakan

     

    le dous dous poête poête


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  •  

     

     

     

    Elle des yeux couleur de rire
    Des yeux chocolatés
    De petits-déjeuners
    Et de reflets ambrés
    Qui gardent ses secrets
    Qui recèlent des trésors
    Gardés par des démons
    Qui vivent dans son corps
    Dans un silence profond

      

     

    Elle a des yeux couleur de rire

    Où brûlent des soleils d'or

    Qui explosent en paillettes

    Aux abords de l'aurore

    Et me montent à la tête

    Elle libère ses angoisses

    Par mille éclats d'azur

    Pour que je les efface

    Et qu'elle redevienne pure

     

     

     

     

    Elle a des yeux couleur de rire

    Pays imaginaires

    Où vivent les princes charmants

     Et les rois légendaires

    Des vieux contes pour enfants

    Faits de neiges éternelles

    De montagnes de forêts

    Où les échos m'appellent

    Dans la nuit étoilée

     

     

     

    Elle a des yeux couleur de rire

    De l'ocre des falaises

    Et du bleu de l'alcool

    La violence qui apaise

    Les sagesses les plus folles

    La haine et les passions

    le plaisir l'amertume

    Les frissons d'obsessions

    Les cruelles infortunes

     

     

     

     

     

     

      Elle a des yeux couleur de rire

    De nuits californiennes

    Sur les plages désertiques

    Quand la lune est sereine

    Et le vent romantique

    Un cyclone de couleurs

    Dans un ciel d'Italie

    Le reflet des splendeurs

    D'un tableau de Vinci

     

     

     Elle a des yeux couleur de rire
     Où elle cache ses tourments
     Sur des astres oubliés
     Ou au cœur des volcans
     Que l’on croyait muets
     Et ses chagrins d’amour
     Se noient dans ses pensées
     Ou brûlent au petit jour
     Pour finir en fumée.

     

     

    Elle a des yeux couleur de rire
     C’est un miroir brisé
     Qui renvoie des mirages
     C’est un grand lac gelé
     Où mon cœur fait naufrage
     Un gouffre d’infini
     Un vertige qui m’attire
     D’où sortent d’étranges cris
     Des pleurs ou des soupirs

     

     

    Elle a des yeux couleur de rire
     Diamants extravagants
     Qui reflètent les espoirs
     Des hommes et des serpents
     Et les plongent dans le noir
     Ses larmes au goût de miel
     Forment un torrent d’argent
     Où s’est noyé le ciel
     Il y a dix mille ans

     

      

            Elle a des yeux couleur de rire
             Qui me font délirer
             Et passer pour un fou
             Quand elle me fait hurler
             La nuit avec les loups

    darakan 

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  •        

                                   L'AMOUR AU HASARD

     

     

    Elle portait un grand sac où s’entassaient ses rêves

    Parmi ses foulards et ses tubes de rouge à lèvres

    Un amour oublié un livre de Jack London

    Et quelques cartes-postales d’un pont dans la Garonne

     

    Elle a gardé dans ses yeux le bleu de l’azur

    Et son pays à la semelle de ses chaussures

    Un peu de sable venu des bords de la mer Noire

    Et sur ses joues les dernières traces de son histoire

     

    Cet été là elle s’est assise au bord du lac

    Pendant que moi sur le ponton j’rangeais les barques

    Ce soir là j’ai grillé des poissons sur le feu

    C’est comme ça qu’elle m’a dit j’ai envie d’être deux

     

                       Elle fait l’amour au hasard

                       Sur des accords de guitare

                       Elle danse jusqu’au petit jour

                       Ma voyageuse au cœur lourd

     

    Elle portait un grand sac rempli de ses espoirs

    De ses passions et un roman de Série Noire

    Elle voyageait depuis toujours sur cette planète

    Comme à la recherche d’une impossible quête

     

    Ses cheveux en chignons qui dégageaient sa nuque

    Vous laissait un parfum poivré d’ambre et de musc

    Elle gardait dans son cœur des rêves de polychrome

    Et quelques cartes-postales d’un pont dans la Garonne

     

    Quand au petit matin le soleil s’est levé

    J’avais le sentiment de rêver éveillé

    Je me sentais si seul dans l’aube de saphir

    Il restait dans ma main un foulard de cachemire

    darakan 

     

     

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    J’FAIS DES CHANSONS

     

     

    Je joue avec les mots

    Pour te faire rêver

    Pour oublier tes maux

    Et boire à ma santé

     

    Je bâtis des châteaux

    Au fin fond de l’Espagne

    Où j’accroche des tableaux

    Du pays de Cocagne

     

    Je m’invente des histoires

    Qui deviendront les tiennes

    Je dissipe mon cafard

    Sur musique brésilienne

     

    J’fais des chansons

    J’mets mon cœur sur laser

    Pour sécher mes larmes

    J’fais des chansons

    J’invente l’imaginaire

    Pour parler des femmes

     

    Je parle d’alcool trop fort

    Pour mes rêves de gamin

    Mais j’fais revivr’ les morts

    Au détour d’un refrain

     

    Je parle d’un pays

    Où le roi est mendiant

    Où elle dit qu’elle m’oublie

    Mais je crois qu’elle me ment

     

    Des clichés carte-postales

    Où brille l’Eldorado

    Où fanent « les fleurs du mal »

    Où plane encore Garbo

     

    J’fais des chansons

    Je m’ballade dans les airs

    Pour oublier mes drames

    Sur des violons

    Avec des rimes en « air »

    Pour des mots qui vous charment

     

    J’fais des chansons

    J’mets mon cœur sur laser

    Pour sécher mes larmes

    J’fais des chansons

    J’invente l’imaginaire

    Pour parler des femmes

     

     

    darakan

     

     

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    LE VIEUX CLOWN VA PARTIR

     

     

    Il regagne sa roulotte
    Pour se démaquiller
    Avec ses larges bottes
    Qui l’empêchent de marcher
    Il a scotché des portraits
    Sur son miroir illuminé
    Parmi eux il reconnaît
    Des yeux de femmes qu’il a aimés

     

    Et le vieux clown se dit
    Que sa vie a été belle
    Qu’il s’est fait des amis
    Qu’il a vécu au soleil
    Son costume à carreaux
    Au placard va moisir
    Juste après les bravos
    Le vieux clown va partir

     

    Un dernier tour de piste
    Le spectacle est terminé
    Le vieux monsieur est triste
    Il se sent fatigué
    Il a pris dans la figure
    Des milliers de tartes à la crème
    Il est tombé dans la sciure
    Et s’est relevé sans problème

     

    Et le vieux clown essuie
    Sur son visage de farine
    Ses deux larmes de pluie
    Sa perruque mandarine
    Son nez rouge il retire
    Le vieux clown va partir
    Après les éclats d’rire
    Le vieux clown va partir

     

     

     

     darakan

     

     


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